Avant tout, peux tu te présenter en quelques mots
Nicolas ASSAEL, 34 ans, vivant à St Hilaire du Touvet depuis l’enfance, je suis tombé dans le parapente à 9 ans. Après 8 ans de pente école, je fais mon stage d’initiation à 17 ans. Je suis champion du monde de rien mais j’aime tout dans le parapente : le vol montagne, le cross, le soaring en bord de mer, le freestyle, le vol du matin, le vol du soir, le vol de nuit, le vol dans toute sa mesure.
Quelles ont été les étapes importantes dans ton apprentissage de la photographie ?
Je pense que le plus important c’est d’aimer regarder des photos et se nourrir de ça. Depuis que je suis gamin, ma chambre est tapissée de poster de parapente. Je n’ai jamais pris de cours de photo. Je suis un autodidacte. J’ai sûrement fait des photos flous avec des appareils jetables pendant les voyages scolaires mais j’ai toujours voulu progresser et faire mieux. J’ai donc lu beaucoup de livres de technique photo. Et j’ai surtout pratiqué par moi-même.
Qui sont les photographes qui t’inspirent ?
Mes posters d’enfant je les détachais dans les magazine de l’époque ( PPM, Vol Libre, Parapente Mag, Aérial, XC Mag… ) Ils étaient signés Xavier Murillo, Jacques-Paul Stéfani, Uli Wiesmeier, Ulrich Grill, Martin Scheel. Maintenant j’aime énormément le travail de Tristan Shu. Il crée de très belles images avec beaucoup de recherche.
Quel matériel utilises-tu ?
Mon sac à dos comporte un Eos 7D et quelques objectifs comme un 10-22, un 50, un 100, un 24-105, et un 100-400.
As-tu un souvenir d’un shooting que tu souhaites partager avec nous ?
Ils sont tous différents. Ce sont tous des bons souvenirs. Même dans la galère, ça devient des bons souvenirs. Ce n’est pas de l’acro, mais l’année dernière j’ai couvert la X-Alps pour Sup’Air, et la diversité des paysages depuis l’Autriche jusqu’à Monaco fait que cette aventure photo est sûrement une des meilleurs. Au-delà du shoot photo, c’est la rencontre humaine qui sublime les souvenirs.
As tu des astuces spécifiques ou conseils pour prendre des photos de parapente acrobatique ?
La chose la plus importante, à mon humble avis, c’est d’aimer le parapente et de le pratiquer. Une bonne photo est une image qui véhicule des sensations. Il faut donc savoir traduire en une image fixe toute la dynamique d’une figure, et donc le moment clef de cette figure qui n’est pas forcément celui qu’on croit.
Tu es photographe d’activités outdoor principalement. Peux tu nous parler de ce rapport particulier que tu as avec ces activités ?
Je reste persuadé qu’il faut être amoureux de la pratique de ces disciplines pour en faire de belles photos. On fait de belles photos quand on ressent la frustration de ne pas être en train de pratiquer mais d’être en train de les shooter.
Quels sont tes projets ou idées pour 2016 ?
2016 est très particulier. Je viens d’avoir mon premier enfant, et je vais passer beaucoup de temps avec lui car ça vaut tout l’or du monde. Mais la photo reste ancrée en moi et je continue d’en faire. Mais les projets sont là et on en parlera quand ce sera réalisé.
Le mot de la fin
J’ai envie d’aller voler.
Lien internet, site ou galerie spécifique :